Merck mis en examen pour l’affaire du Lévothyrox : « c’est beaucoup plus qu’un défaut d’information » pour une des victimes toulousaine

 Sylvie Chéreau est la présidente du collectif des victimes du nouveau Lévothyrox en Occitanie 

Merck mis en examen pour l'affaire du Lévothyrox :
HAUTE-GARONNE

 19/10/2022 11:41

 modifié le 19/10/2022 à 11:53

Par Brice Vidal


La filiale française du laboratoire pharmaceutique allemand Merck a annoncé mercredi sa propre mise en examen pour « tromperie aggravée » dans le dossier du changement de formule du médicament Levothyrox. Plusieurs milliers d’utilisateurs du Levothyrox avaient souffert d’effets secondaires à la suite d’un changement de formule de ce médicament. 

En Occitanie Sylvie Chéreau, présidente de l’association des victimes du Levothyrox d’Occitanie, est l’un des fers de lance de ce combat. Pour elle cette mise en examen sonne comme une reconnaissance des victimes « nous n’étions pas des bonnes femmes avec des pathologies dépressives » et « ça vient contredire les propos de Madame Buzin (ex ministre de la santé) qui affirmait que la nouvelle formule était d’excellente qualité » « c’est beaucoup plus qu’un défaut d’information mais un problème d’essais cliniques à la va-vite : sur 200 personnes et 4 jours ». « J’ai une pensée pour la juge d’instruction Martine Bloch qui nous a donné la possibilité de nous faire entendre », Sylvie Chéreau appelle les victimes à se porter pârtie civile dans cette affaire. Au plan judiciaire, Me Jacques Lévy représente les victimes en Occitanie sur le volet pénal comme sur le volet civil. 

→ INFO 100 % : le coup de gueule du collectif des victimes du Lévothyrox
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