La réponse de l’Agence du médicament (ANSM), face aux effets secondaires du Levothyrox signalés par les patients, a été de faciliter l’arrivée de concurrents. (Photo François Destoc)
Un rapport sur l’amélioration de l’information sur les médicaments, qui doit être remis, ce lundi, à la ministre de la Santé, Agnès Buzyn, liste, révèle Le Parisien, plusieurs raisons qui ont pu contribuer à la crise du Levothyrox, ce médicament pour la thyroïde dont la nouvelle formule a déclenché une vague d’effets secondaires (fatigue, maux de tête, insomnie, vertiges, douleurs articulaires et musculaires et chute de cheveux) qui ont contraint au moins un demi-million de Français à abandonner leur traitement.
Le document pointe notamment « l’absence d’anticipation » des pouvoirs publics, « l’absence de réaction aux nombreux signaux facilement repérables sur la Toile », dont une pétition de plusieurs dizaines de milliers de signatures, un message de communication « brouillé » des autorités sanitaires et la « minimisation du ressenti des malades ».