Quand la mafia prend le contrôle politique d’un pays et notamment celui du ministère de la santé, ce dernier ne prend plus compte des intérêts de la sécurité sanitaire de la population mais de ceux de l’industrie pharmaceutique et des grandes assurances. C’est malheureusement la triste réalité.
Il y a 30 ans, la sécurité sociale était là pour soigner purement et simplement les gens et ce quels que fussent leurs revenus. Aujourd’hui, cette même sécurité sociale est devenue une entité commerciale qui doit générer des profits coûte que coûte.
On doit cela aux traités européens qui ce sont insidieusement mis en place par de mini accords successifs décidés en toute discrétion et qui ont été signés par les pays membres.
Voilà donc une fois de plus, une Europe néolibérale qui avance comme une machine sans âme ni conscience à l’encontre des peuples.
Combien de temps cela va-t-il encore durer ?
Mise à jour de l’article le 25 février 2017 à 21:06 : Une liste de médicaments mis sous surveillance en 2013 :
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Médicaments sous surveillance
2 avr. 2013 mis à jour
SANTÉ
Dans la foulée du scandale du Mediator, les autorités sanitaires ont rendu publique lundi une liste de plusieurs dizaines de médicaments placés sous « surveillance renforcée », en raison de leurs « signaux de risques » ou de leur commercialisation récente. Voici cette liste complète.
La liste de dizaine de médicaments et de douze familles de médicaments sous surveillance, publiée lundi par l’Agence française de sécurité sanitaire des produits de santé (Afssaps), couvre un spectre très vaste. Elle comporte des médicaments utiles et d’autres contestables, parmi lesquels certains voient leur « mort annoncée« .
La liste des « 77 » recoupe une liste de 59 médicaments (dont deux retirés du marché) déjà inscrits dans un programme de surveillance appelé plan de gestion de risque. Mais la publication simultanée de douze familles de médicaments augmente considérablement le total des produits évoqués. Vaccins antigrippaux, pandémique et saisonnière, vaccins contre l’hépatite B (enquête depuis 1994 sur l’éventuelle survenue de maladies auto-immunes…) font partie de ces familles. Y figurent aussi des collyres destinés à dilater la pupille avant un examen du fond de l’oeil (risque d’intoxication, particulièrement chez le petit l’enfant), des sclérosants veineux, ou encore des « biphosphonates » prescrits notamment pour l’ostéoporose féminine et qui comportent un risque de nécrose de l’os de la mâchoire. La liste des 77 donne une idée du « ménage à faire », comme certains le réclament.
Dans les faits, il est prévu :
– Le retrait d’un médicament anti-insomnie, le Noctran, pour cause de mélange inutile à risque.
– La disparition annoncée par la direction de l’Afssaps du vaso-dilatateur buflomédil déjà sur la sellette.
– Le suivi renforcé du Multaq, utilisé pour des troubles du rythme cardiaque, après le signalement de cas d’hépatites graves, notamment aux Etats-Unis. Ce médicament est commercialisé en France depuis fin octobre 2010.
– La réévaluation bénéfices/risques d’Alli (orlistat), médicament vendu sans ordonnance pour maigrir, faite au niveau français, est maintenant dans les mains européennes. Ce médicament d’automédication est suivi notamment pour « mésusage important ». – Réévaluation également pour l’antidiabétique Actos qui continue à être surveillé (risques cardio-vasculaires et de cancer de la vessie).
– Examen en mars par le Comité technique des Centres d’Evaluation et d’Information sur la Pharmacodépendance du cas du somnifère Stilnox et de ses génériques (zolpidem), objet d’ »abus » et de « mésusages ».
– Surveillance de la Ritaline (méthylphénidate et autres noms de marque) donnée aux enfants hyperactifs « en raison de cas d’abus et d’usage détourné ». Cette surveillance va être complétée d’un examen en avril par le CTPV (comité technique de pharmacovigilance. Avec mise en place prochaine d’un groupe de travail ad hoc afin d’élaborer des recommandations pour le « bon usage » de la molécule de méthylphénidate.
– Poursuite de la surveillance des médicaments contre l’acné de type Roaccutane (isotrétinoïne et génériques) en raison de risques psychiatriques et tératogènes (malformations du foetus). – La contraception d’urgence (pilule Ellaone) et des vaccins contre le cancer de l’utérus ou la méningite font partie du lot des 77. Le 77e produit ajouté à liste des 76 initialement prévus est le Colokit, utilisé pour la préparation du colon à des examens radiologique ou endoscopique qui fait l’objet d’un suivi renforcé (troubles rénaux, lésions gastriques…).
La liste par médiaments et classes de médicaments |
LES MEDICAMENTS SOUS SURVEILLANCE
LES CLASSES DE MEDICAMENTS VISEES
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