Gérard Bapt, député honoraire de Haute-Garonne, cardiologue, spécialiste des questions de santé publique (interdiction bisphénol A, affaire Médiator…) et médecin-conseil de l’Association française des malades de la thyroïde, sera présent à la réunion organisée par le collectif de « Victimes du nouveau Levothyrox 64 » ce lundi à Pau. Le député se félicite à l’occasion de la crise de sécurité alimentaire Lactalis, « des excuses présentées à leurs clients par les entreprises de la grande distribution, ainsi que de la mobilisation de toutes les autorités publiques pour y faire face ».
Mais il « regrette qu’il n’y ait jamais eu la moindre excuse du laboratoire Merck, ni de mobilisation comparable des autorités publiques à l’occasion de la crise sanitaire engendrée par la décision d’effectuer le transfert obligatoire et sans recours du Levothyrox vers son générique nouvelle formule ». « Décision ayant entraîné, pour des milliers de patients tenus dans l’ignorance, des effets indésirables parfois graves, ainsi que des désagréments parfois considérables dans leur vie sociale.
Au contraire l’argumentation tendant à réduire les souffrances de très nombreux compatriotes à “une crise médiatique” ou à un effet “nocebo” témoigne d’irrespect pour les patients et de négation de la volonté officiellement affichée depuis des années de faire du patient “un acteur de sa propre santé”. »