Comment réagissez-vous à la décision du Conseil constitutionnel ?
Jean-Pierre Door : « Il a décidé envers et contre tous, puisque le ministre de l’Intérieur avait confirmé l’absence d’irrégularité et avait demandé à ce qu’il n’y ait pas d’annulation. Cette décision est terriblement critiquable, scandaleuse et comporte des erreurs matérielles. Malheureusement, on n’a pas de recours possible. »
Vous parlez du passage où Fabrice Bouscal est identifié en tant qu’adjoint ?
Jean-Pierre Door : « Monsieur Bouscal n’a d’abord jamais été adjoint, c’est une erreur grave. La deuxième, c’est l’appel du 18 juin. Une cérémonie organisée par le maire depuis 15 ans. Le 14 juillet, vous ne le faites pas le 20 juin. Le sous-préfet était là, alors qu’il est en réserve électorale. On a le droit de lever la réserve électorale pour une manifestation commémorative. Sur le recours rejeté contre Marianne Dubois, on parle aussi de publications Facebook, mais le Conseil ne les a pas retenues. Si encore c’était moi qui avait publié ça… »
Êtes-vous prêt à repartir en campagne ?
Jean-Pierre Door : « Alors là, oui, j’ai une double raison d’être à nouveau candidat ! Pour montrer que les électeurs seront les seuls à pouvoir décider, et parce qu’on me vole une victoire. Le Conseil a cherché à justifier l’écart de voix faible et à annuler l’élection. C’est une décision orientée politiquement. Ils ont violé le suffrage universel et ce sont les électeurs qui décideront dans les trois mois. »
Propos recueillis par Jean-Baptiste Dos Ramos
Fabrice Bouscal, dont la publication sur Facebook le jour du deuxième tour a été jugée de nature à influencer l’élection, est un militant Les Républicains. Depuis le 27 mars, il est élu au conseil municipal de Montargis, mais pas à un poste d’adjoint. Très actif sur le réseau social, avec plusieurs posts par jour visibles par tous les internautes, il compte plus de 2700 « amis ».