Le Dr. RATIGNIER-CARBONNEIL QUITTE BRUTALEMENT la DG de l’ANSM

Quelques mois seulement après que son mandat ait été « renouvelé » pour 3 ans, Mme Christelle Ratignier-Carbonneil, Directrice de l’ANSM depuis 2020, quitte brutalement son poste.

Alors que l’ANSM avait succédé à l’AFSSAPS pour tirer les leçons du drame du MEDIATOR , ce départ (forcé ?) fait suite, notamment, à la « MISE EN EXAMEN » de l’Agence pour de « TROMPERIE » dans la crise sanitaire du LEVOTHYROX « NF », suite à la plainte pénale initiée par l’AFMT en septembre 2017 (la Justice n’est pas pressée..). « TROMPERIE » : Une honte pour une Agence (dite) de « Sécurité sanitaire ».

Certes « mise en examen ne vaut pas condamnation » et il faut respecter la présomption d’innocence, mais pour qu’après un aussi long temp de réflexion la Juge d’Instruction ait pris cette lourde décision c’est, sans aucun doute, que les charges retenues le justifiaient

Et si il y a eu « TROMPERIE » par l’ANSM, personne morale, cela implique nécessairement la responsabilité personnelle de ou des personnes physiques qui l’ont dirigée et au premier chef de son/sa Directeur/trice Général(e). Or tout au long de cette affaire le Dr. Ratignier-Carbonneil a joué un rôle déterminant d’abord comme « DG Adjoint chargée des opérations » puis comme « DG ». Elle a, d’ailleurs représenté l‘Agence dans tous les « Comités de suivi » et dans toutes les décisions de celle-ci sur ce sujet.

Elle n’a eu de cesse de défendre la « substitution de masse » décidée, conjointement, par MERCK et l’ANSM par une « NF » jamais testée sur des malades, puis de contester la réalité objective des troubles présentés par des dizaines (centaines) de milliers de victimes. Et de refuser que l’Agence dont c’est le rôle recherche les causes de cette crise encore inexpliquée mais non inexplicable.. Aucune des victimes ne regrettera donc son départ. Et l’AFMT, Partie civile, souhaite qu’elle soit entendue par la Justice pour son rôle personnel dans cette crise

Au-delà de la seule question du Lévothyrox, et de multiples affaires encore sans solution, elle laisse en partant une Agence en au moins aussi mauvais état qu’à sa prise de fonction.

Le manque croissant de moyens financiers et la bureaucratie n’expliquent pas tout : Le drame c’est la perte de compétences techniques avec le départ de nombreux experts de haut niveau, la déliquescence programmée de la pharmacovigilance, la volonté de ne rien faire qui puisse heurter les intérêts de « BIG PHARMA », les pénuries et ruptures d’approvisionnement en série Et leur corollaire : La grave perte de crédibilité de l’AGENCE tant vis-à-vis des patients concernés au premier chef, qu’au plan européen.

L’AFMT souhaite donc « bon courage » et ténacité à son/sa successeur(e) pour la mission difficile qui sera la sienne, sachant qu’un changement de DG ne suffira pas et que c’est l’ANSM dans son ensemble qu’il lui faudra réformeret redynamiser pour répondre aux enjeux de Santé Publique.

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Christelle Ratignier-Carbonneil quitte la direction de l’Agence nationale de sécurité du médicament

La directrice générale de l’agence, qui pilote la politique du médicament en France, occupait son poste depuis 2020. Elle va diriger l’ARS Grand-Est.

Le Monde avec AFP Publié le 21 mai 2024 à 18h37, modifié le 21 mai 2024 à 18h47

La directrice générale de l’Agence nationale de sécurité du médicament (ANSM), Christelle Ratignier-Carbonneil, va quitter ses fonctions, a annoncé mardi 21 mai le gouvernement, sans que le nom de son successeur désigné soit connu dans l’immédiat.

« Mme Christelle Ratignier-Carbonneil est nommée directrice générale de l’agence régionale de santé Grand-Est, à compter du 15 juin », est-il écrit dans le compte rendu du conseil des ministres de mardi.

La directrice générale de l’agence, qui pilote la politique du médicament en France, occupait son poste depuis 2020, après plusieurs années comme numéro deux. Dans un communiqué de l’ANSM, Mme Ratignier-Carbonneil, qui avait été renouvelée à son poste fin 2023, écrit que son départ à l’ARS Grand-Est lui permettrait d’être « au plus près des citoyens » et des territoires, « clés de voûte essentielles à la mise en œuvre des politiques de santé ».

Dans l’immédiat, l’exécutif n’a pas dit qui il proposait comme successeur, un choix qui doit ensuite être entériné par les parlementaires des commissions des affaires sociales de l’Assemblée nationale et du Sénat. L’ANSM a précisé que ce devrait être Alexandre de la Volpilière, l’un des deux directeurs généraux adjoints de l’agence, qui assurerait l’intérim.

Le mandat de Christelle Ratignier-Carbonneil, commencé en pleine crise du Covid-19, a notamment été marqué par les polémiques autour des essais cliniques menés à l’IHU de Marseille sous la direction de Didier Raoult. L’ANSM a pris plusieurs mesures contraignantes contre l’IHU ces dernières années et saisi la justice, mais certains observateurs l’ont accusée d’avoir tardé à agir.

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Les années post-Covid ont également confronté l’agence aux difficultés récurrentes d’approvisionnement en médicaments, un sujet sur lequel elle a notamment tenté de mieux coordonner les pharmaciens et l’industrie pharmaceutique.

Le Monde avec AFP

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