Des nouvelles de notre visite chez madame le Juge d’instruction Marie Odile bertella Geffroy

Nous avons maintenant en main les chiffres de vente du lévothyrox qui a vu sa consommation explosé par 10 depuis 1986, ce procès doit se faire il est historique et doit servir de leçon, d’autant plus que hier sur FR3 Midi Pyrénées nous apprenions, un incident sur la centrale de Golfech, qui aurait eu lieu en janvier 2010 et dont un travailleur l’aurait dénoncé qu’en avril…. Et reconnu officiellement que depuis la semaine dernière mais évidemment sans aucune gravité…. Ces tabous qui annihilent toute crédibilité sur la sureté nucléaire.
Et puis il était temps je vous transmets cette nouvelle venant du professeur Bellepomme qui avec énormément de courage et d’abnégation a continué sa quête sur l’environnement et la santé et qui est bien à l’ordre du jour aujourd’hui

NEWSLETTER APPEL DE PARIS N31 – AVRIL 2010 – L’ORIGINE ENVIRONNEMENTALE
DES CANCERS EN VOIE DE RECONNAISSANCE INTERNATIONALE

L’hypothèse selon
laquelle deux tiers à trois quart des cancers sont d’origine
environnementale implique que les cancers soient causés par des agents
cancérigènes extérieurs à l’organisme, à savoir certains micro-organismes
tels que virus et bactéries, les rayonnements et un certain nombre de
substances chimiques. Cette hypothèse environnementale, émise par le Pr. D.
Belpomme dès 2004 , ayant fait l’objet d’une communication de la Commission
européenne, il y a près d’un an , est aujourd’hui largement reprise par de
très nombreux scientifiques dans le monde. Ainsi, la cause environnementale
des cancers a-t-elle été acceptée par la commission du Parlement européen
sur l’environnement, la santé publique et la sécurité alimentaire (ENVI) .

Il est nécessaire de comprendre qu’il ne peut y avoir de cancer sans
mutations. Les agents mutagènes sont donc les plus importants à prendre en
compte puisqu’ils sont initiateurs de tumeurs. Or si on considère la thèse
classique selon laquelle le mode de vie serait responsable de
l’augmentation actuelle d’incidence des cancers, à savoir par exemple les
déséquilibres de régime alimentaire, l’alcoolisme, la sédentarité,
l’obésité et le tabagisme, seul ce dernier facteur, du fait des substances
chimiques cancérigènes présentes dans la fumée et les goudrons, est capable
d’induire des mutations et ainsi initier un cancer . Il est de plus reconnu
que le tabagisme est responsable au plus de 25% des cancers. D’autre part,
on avait longtemps pensé qu’une alimentation hypercalorique riche en
graisses animales pouvait être à l’origine des cancers et donc que faisant
suite aux affirmations de l’OMS, manger cinq fruits et légumes par jour
protégerait contre l’apparition des cancers. Or, il n’en est rien.
Confirmant l’hypothèse de l’ARTACv, elle-même basée sur des études
antérieures réalisées aux Etas-Unis , cette affirmation de l’OMS avant
d’être aujourd’hui réfutée par les résultats de l’étude européenne EPIC .
Il est en effet aujourd’hui clairement établi qu’une alimentation riche en
fruits et légumes ne protège pas contre le cancer ou ne protège que dans un
nombre très limité de cas.

Ces faits ont amené de nombreux scientifiques,
dont ceux de l’ARTAC, à mettre en doute la thèse classique selon laquelle
le mode de vie autre que le tabagisme serait à l’origine des cancers et par
conséquent à s’intéresser aux agents mutagènes présents dans
l’environnement.

De nombreuses études scientifiques ont démontré le rôle
cancérigène de ces agents , thèse qui a été récemment partiellement reprise
par l’AFSSET . De plus, pour la première fois, l’INCa évoque que «
l’exposition croissante et prolongée à des facteurs de risque
environnementaux » serait l’une des causes de l’incidence globale des
cancers. L’ARTAC avait auparavant publié un important article dans la revue
américaine de référence Carcinogenesis dans lequel elle explique les
mécanismes de la cancérisation à l’origine des cancers. Il y est en effet
démontré l’effet cancérigène des substances chimiques exogènes,
c’est-à-dire résultant du tabagisme ou de l’exposition aux produits
chimiques environnementaux. Ces derniers jouent donc un rôle très important
dans la cancérisation, au même titre que les virus et les rayonnements .
C’est ce qu’avait souligné l’Appel de Paris . Lire la suite…

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Pour nous aider à poursuivre nos travaux sur les liens entre cancer et
environnement, vous pouvez adhérer ou faire un don à l’ARTAC. Voir
www.artac.info.

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