Mort de Naomi Musenga : pourquoi la prise régulière de paracétamol peut être toxique

Mort de Naomi Musenga : pourquoi la prise régulière de paracétamol peut être toxique

Mort de Naomi Musenga : pourquoi la prise régulière de paracétamol peut être toxique

MÉDICAMENT – Pratique et efficace, l’analgésique est couramment utilisé pour soulager une douleur passagère. Pourtant, ce médicament n’est pas sans risques, comme le rappelle les circonstances de la mort de Naomi Musenga, décédée d’une intoxication au paracétamol. LCI fait le point.

Les circonstances du décès de Naomi Musenga, morte quelques heures après avoir appelé en vain le Samu, viennent d’être dévoilées. Selon le procureur de la République, le décès de la jeune femme est la « conséquence d’une intoxication au paracétamol absorbé par automédication sur plusieurs jours ». « La destruction évolutive des cellules de son foie a emporté une défaillance de l’ensemble de ses organes conduisant rapidement à son décès », précise-t-il.

Comment un tel médicament, vendu sans ordonnance, a-t-il pu entraîner la mort de cette jeune femme ? Car de nos jours, l’absorption de paracétamol est devenue monnaie courante. Dans l’armoire à pharmacie, au bureau ou dans votre sac, le petit comprimé de paracétamol est souvent à portée de main. Qu’ils s’appellent Doliprane, Efferalgan ou Dafalgan, la substance active est la plus consommée par les Français. Et pour cause, elle est redoutable pour soulager une douleur ou faire baisser la fièvre.

Mais, ne vous méprenez pas. Le paracétamol reste un médicament. Il peut donc avoir des effets secondaires, parfois graves. En mai 2015, un bébé de 5 mois est décédé suite à un surdosage de doliprane. Le médecin du Samu qui avait fait une prescription approximative et un interrogatoire insuffisant des parents a depuis été suspendu par l’Ordre des médecins. Mais la prise trop régulière de la substance est aussi dangereuse pour les adultes.

(8 comprimé en un jour peut vous détruire le foie définitivement)

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