Vaccin HPV : une augmentation des cancers du col de l’utérus ?
L’ancien député toulousain, Gérard Bapt, ancien membre également du conseil d’administration de l’Agence nationale de sécurité du médicament, alerte sur une recrudescence des cancers du col de l’utérus dans les pays où les taux de vaccination sont élevés.
En France, le vaccin contre les infections à Papillomavirus humains est recommandé pour toutes les jeunes filles de 11 à 14 ans, avec un rattrapage possible entre 15 et 19 ans. Mais moins de 20 % des filles sont vaccinées. Pourtant, l’incidence du cancer du col de l’utérus diminue : il est passé de 15 pour 100 000 en 1995 à 6 pour 100 000 en 2017, d’après les chiffres de Santé Publique France et de l’INCa.
Une augmentation des cancers dans certains pays
De récentes publications scientifiques viennent d’inquiéter Gérard Bapt concernant le vaccin contre le papillomavirus. Des données de “l’Australian Institute of Health and Welfare” montrent une augmentation de 114 % du cancer du col de l’utérus chez les jeunes femmes de 20 à 24 %, de 36 % chez celles de 25 à 29 ans et de 33 % chez celles de 30 à 34 ans. Dans ce pays, 80 % des groupes d’âges cibles ont été vaccinés.
En Grande-Bretagne, selon Cancer Research UK, l’incidence du cancer du col de l’utérus aurait augmenté de 100 % chez les 24-29 ans, et en Norvège, selon Nordcan, de 25 % chez les femmes de 20 à 44 ans.
Des chiffres qui ont de quoi inquiéter et qui peuvent amener à se poser des questions sur cette vaccination.