1 Les « Levo 64 », un collectif qui se structure
Les Béarnaises Fabienne Battault et Jessie Chartier portent le collectif Victimes du nouveau Levothyrox 64 (sur Facebook : Victimes du nouveau Levothyrox 64), qui revendique plus de 150 membres. Il organise des réunions publiques, comme celle de Pau en février, qui a attiré plus de 250 personnes. Le collectif pourrait prochainement se monter en association.
2 Plusieurs soutiens de poids dans la lutte
Des spécialistes du sujet soutiennent le collectif, comme le cardiologue et ancien député Gérard Bapt. Lui qui a été parmi les premiers à soulever le scandale du Mediator évoque cette fois « une crise sanitaire sans précédent par son ampleur ». L’avocat palois Me Jean-François Blanco assure le soutien juridique, via plusieurs plaintes, au civil et au pénal.
3 Des « cafés Levo » pour échanger entre victimes
Vendredi, à l’occasion de la Journée mondiale de la thyroïde, le collectif a organisé son premier « café Levo », au bar Le Tourrasse, à Pau. Une vingtaine de victimes de la nouvelle formule ont échangé deux heures durant sur leurs expériences et fait le point sur les dossiers en cours. L’idée d’une réunion mensuelle a émergé.
4 Des témoignages très forts et surtout concordants
Migraines, douleurs articulaires, douleurs lombaires, chute de cheveux, perte de la mémoire, palpitations, irritations de la peau, symptômes dépressifs… La liste des effets secondaires supposés de la nouvelle formule du laboratoire Merck, commercialisée sans que les malades aient été prévenus, paraît sans fin.
5 Un labo sollicité pour fabriquer l’ancienne formule
L’une des actions lancées par le collectif consiste à s’adresser directement et individuellement au laboratoire belge Serb pour lui demander de relancer la production de son L-Thyroxine, soit l’ancienne formule du Levothyrox, aujourd’hui uniquement disponible sous forme de gouttes et réservé aux enfants ou aux personnes ayant des difficultés de déglutition.