Labastide-Murat – Lévothyrox : le débat continue

De g à d : Mme Klein, Aurélien Pradié, Gérard Bapt, Mme Salomon, Mme Cournault, Mme Borredon.
De gauche à droite : Mme Klein, Aurélien Pradié, Gérard Bapt, Mme Salomon, Mme Cournault, Mme Borredon.

Samedi 24 février s’est tenue à Labastide-Murat 46, la réunion d’information et d’échange organisée par le Collectif lotois, à la demande de l’AFMT (Association française des malades de la thyroïde), à propos des problèmes rencontrés par les personnes souffrant de la thyroïde et nécessitant d’être traitées par Lévothyrox.

Le député Aurélien Pradié a ouvert les débats de cette manifestation à l’Espace Murat. À la tribune Madame Salomon, représentante de l’AFMT Occitanie, Madame Klein du Collectif de Brive, le Docteur Bapt, député honoraire de Haute Garonne, Madame Cournault, du Collectif du Lot, Madame Borredon, lotoise également. Tous ont regretté l’absence de la présidente, Madame Chantal L’Hoir, souffrante.

Étaient présents à cette manifestation de nombreux malades lotois, mais également de la Dordogne, du Tarn et Garonne, de la Haute Vienne et de la Corrèze dont le collectif représenté par Mme Klein a pu montrer l’importance de la mobilisation dans son département.

Cette réunion a fait le point juridique sur l’action pénale en cours et le point sanitaire sur la nouvelle formule du Lévothyrox et ses effets indésirables invalidants.

Le docteur Gérard Bapt a parlé dans le détail des nouveaux médicaments disponibles ou qui le seront pour pallier l’indisponibilité de l’ancienne formule sauf à se la procurer à l’étranger.

Cette réunion a mis en évidence l’isolement angoissant de beaucoup de malades et montré la solidarité indispensable face à l’absence de réponses de la chaîne sanitaire notamment dans nos régions touchées par la désertification médicale. La position des pouvoirs publics et des politiques constitue un véritable déni des souffrances des malades.

Le Docteur Bapt a particulièrement insisté sur la nécessité de mettre en évidence par la procédure pénale des responsabilités afin d’éviter pour l’avenir que l’affaire du Lévothyrox qui vient après celle du Médiator ne puisse se reproduire avec d’autres médicaments.

Le collectif lotois compte s’inspirer de l’exemple corrézien ou tarn-et-garonnais en instaurant une réunion mensuelle dans un lieu public tel un café qui acceptera de l’accueillir.

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