Prévention de la santé jusque dans les établissements scolaires

Association FamillesSantéPrévention
LettrePrHJ.png

✉️ Cette lettre gratuite d’information santé indépendante vous est offerte par votre association FamillesSantéPrévention. Soutenez sa mission sociale et hippocratique d’éducation à la prévention santé en considérant une adhésion annuelle ! Pour plus d’informations : cliquez ici.


LA SANTÉ DES FAMILLES ET DES JEUNES JUSQUE DANS LES ETABLISSEMENTS SCOLAIRES

famille


PARTAGER VOTRE LETTRE SUR FACEBOOK


Homme de Santé et de la Famille, je connais bien les jeunes et leurs familles

Je les rencontre régulièrement dans les établissements scolaires publics et privés en Métropole et Outre mer.
Depuis l’arrivée du Sida sur la planète en 1982, j’ai rencontré plus d’un million de jeunes au total, dans les écoles et les universités mais aussi par le canal des médias. Tout récemment encore sur Fun Radio en Belgique.
Je connais leurs questionnements, leur mal-être, leurs souffrances… mais aussi leurs espérances et surtout leurs immenses capacités à créer et à s’engager pour le bien de la collectivité quand ils sont bien informés.

Président du Mouvement Familles de France pendant 12 ans, j’ai mesuré ce que les 18 millions de familles en France attendent comme reconnaissance et soutien de l’État, pour leur investissement permanent au service de l‘équilibre de la société et de l’Économie nationale.
Que de déceptions depuis 5 ans !

La Cour des Comptes conteste à l’UNAF la représentativité des familles

Je viens de l’apprendre. Il était temps, car l’Union Nationale des Associations Familiales (UNAF) et, au niveau des départements, les UDAF, coûtent cher à la collectivité. Pour quels résultats ?

Si les familles ont déserté les mouvements les représentant, c’est que les 2 précédents présidents de l’UNAF, et leurs acolytes, ne les ont pas défendues auprès des gouvernements de droite comme de gauche, empêtrés dans des idéologies rétrogrades qui ont fait leurs preuves. Ils se sont largement servis en de multiples réunions, voyages et agapes, avec une gestion qui n’a pas vraiment été utile aux familles.
Le rapport de la Cour des Comptes de 2004 n’a servi à rien !
Comme ancien président de Familles de France et ancien vice-président de l’UNAF, je n’ai pas suffisamment été écouté.
Les grands responsables, jusqu’à l’ancien président du Conseil Économique Social et Environnemental, ont servi uniquement par copinage leurs propres intérêts et les mouvements familiaux, ce qui a désorienté, en particulier, les familles moyennes :
– avec la suppression de l’universalité des allocations familiales selon le principe de la redistribution : les familles riches et les entreprises cotisant pour les familles pauvres ;
– avec l’absurde théorie du genre ou l’adoption, sans voir d’abord l’intérêt de l’enfant, sous la houlette d’une Garde des Sceaux idéologue et manipulatrice, au verbe habile ;
– un programme d’éducation à la santé et à la sexualité présenté par des associations hors de contrôle, ou par des étudiants en médecine ni habilités ni compétents en pédagogie, et sans aucun agrément ;
– avec la mise en place d’un Haut Conseil à la Famille, de l’Enfant et de l’Âge, de 230 membres, ce qui le rend évidemment impuissant.

L’Éducation nationale en perdition

Plus grave encore, les deux précédents présidents de l’UNAF et les hauts responsables du ministère ont laissé se déliter l’Éducation nationale en stimulant, consciemment ou pas, l’opposition entre les enseignants, entre les fédérations de parents d’élèves, entre parents et jeunes, entre les jeunes eux-mêmes. Ils ont entretenu cette chienlit scolaire que l’on paye aujourd’hui avec une violence très inquiétante.

Heureusement, la nouvelle présidente de l’UNAF que je connais bien, défend et défendra les familles et les enfants.

Mais si nous avons un prochain Président de la République sans expérience, et qui fait comme le précédent, avec des ministres incompétents, anti-familiaux et qui ne respectent pas les enfants, alors les subventions à l’UNAF et aux UDAF seront probablement supprimées. Ce sera une belle économie pour l’État, mais les familles n’auront plus de représentativité et ne seront plus défendues.

Le monde de la santé va de plus en plus mal depuis 5 ans

50 % des médecins sont en pré-Burn-out avec 23 € la consultation pour les généralistes. Comment faire de la bonne médecine quand on n’a pas le temps d’écouter le patient ?
Notre Santé est prise en main par l’industrie pharmaceutique qui crée des maladies au rythme des molécules qu’elle met sur le marché. Elle obtient les AMM (Autorisations de Mise sur le Marché) grâce à des commissions d’experts rarement indépendantes. Le patient pris au piège est devenu un consommateur pharmaceutique !

Quatre médicaments inutiles contre la maladie d’Alzheimer, car sans aucun effet, de l’avis unanime des malades et de leurs familles, mais prescrits largement, sont remboursés par l’Assurance maladie et nos mutuelles. Ce gaspillage, comme tant d’autres, tue notre système de santé.

Une politique vaccinale du siècle dernier

Avant de quitter son ministère, Marisol Touraine a été incapable de promouvoir une politique vaccinale adaptée à la modernité. Elle m’a accusé d’être un anti-vaccin primaire jusqu’auprès de mes confrères du conseil de l’ordre des médecins, et de journalistes incompétents.
Non, les vaccinations ne sont pas sans aucun risque. Le Conseil d’État a d’ailleurs imposé le 8 février dernier au gouvernement d’obtenir la re-fabrication du DTP qui a déjà existé, sans aluminium.
En même temps, la ministre imposait, avec la complicité de l’Empire vaccinal – qui reste muet –,un cocktail de 8 vaccins supplémentaires à des nourrissons à peine nés.
Or, leur système immunitaire se construit naturellement sur les 2 années après la naissance, avec l’idéal qu’est l’allaitement maternel selon les conseils de l’OMS. Les fabricants de laits artificiels se gardent bien de l‘évoquer.
Je n’en démordrai pas, la vaccination est un acte médical de la responsabilité du médecin et de lui seul, même en cas d’épidémie, quoi qu’en pensent les académiciens de la médecine et de la pharmacie, et même Mr Macron qui a essayé de me récupérer dans son parcours électoral des DROM (Départements et Régions d’Outre-Mer) pour se donner une teinte écologique.
À ce jour, notre pétition http://petition.ipsn.eu/penurie-vaccin-dt-polio/ a atteint 1 101 287 signataires.

La complicité des ministres de la Santé et de l’Éducation nationale

Le comble : à deux mois de son départ heureusement définitif du ministère, Marisol Touraine lance une stratégie nationale de santé sexuelle.
« Une attention particulière sera portée aux adolescents de moins de 15 ans dont 20 % sont déjà entrés dans la sexualité ».

L’objectif est de vacciner tous les enfants dès la fin du primaire ou en 6ème contre les papilloma virus responsables de cancers du col de l’utérus ou de la zone ORL, donc d’Infections Sexuellement Transmissibles (IST).
Or, ces vaccins sont loin d’être sans danger, contrairement à ce que proclament des collègues mal informés ou souvent obnubilés par les arguments marketing pseudo-scientifiques destinés aux écoles.

La santé sexuelle des plus jeunes « au cœur de leurs parcours éducatifs en santé », devient subitement le souci n°1 des deux ministres en fin de gouvernance, l’une qui a sinistré la santé de notre pays et l’autre qui a mis l’Éducation nationale dans le chaos.

Au lieu de se poser la bonne question, à savoir « pourquoi 20 % des adolescents de moins de 15 ans sont déjà entrés dans la sexualité ?», au lieu de les informer intelligemment en symphonie avec les familles – desquelles on coupe les jeunes le plus tôt possible, aggravant leur fragilité – on cherche à leur faire croire que les vaccinations, comme les préservatifs, les protègent des IST, alors que celles-ci continuent à progresser dans notre pays : le SIDA avec le VIH, les cancers vus précédemment et la syphilis.

En outre, les cancers du sein chez des femmes de plus en plus jeunes se multiplient. À l‘âge de 30 ans, elles ont déjà consommé, en 12 à 15 ans de prescription de la pilule, des doses énormes d’hormones exogènes (estrogène et progestérone) qui ne sont autres que les premiers perturbateurs endocriniens. Et ce n’est certainement pas le laboratoire Bayer-Monsanto qui vous dira cela !

Souligner avec rigueur et honnêteté toutes ces conséquences gravissimes dont nos ministres de la santé et de l’Éducation nationale sont déjà responsables, c’est risquer de se faire traiter de ringard ou de se faire radier de l’ordre des médecins.

Mais, peu m’importe quand il s’agit de la santé, et plus particulièrement des informations de prévention, qui doivent toucher l’intelligence et le cœur des jeunes.
Les images incitatives de certaines émissions audiovisuelles et la pornographie généralisée accessible à des enfants de 10-12 ans : qui en est responsable ? Comme d’habitude, nous ne occupons pas des causes, nous essayons de traiter les conséquences !

Encore un comité ad hoc pour placer leurs copains politiques qui établiront « les indicateurs de santé sexuelle », et obtenir un budget dédié, c’est à dire des financements publicitaires à partir de nos impôts. Ainsi seront rendus obligatoires les vaccins, et distribués dans les écoles des préservatifs parfumés !
Les acteurs du premier recours mis en avant sont « La coopération entre les médecins, les associations (planning familial en particulier, lutte contre le Sida et les hépatites) et l’Éducation nationale. » Ils distribueront en outre la pilule aux jeunes filles comme un bonbon en utilisant les infirmières et les médecins scolaires.

« La promotion de la consultation de contraception et de prévention des infections sexuellement transmissibles (IST) prévue par la convention médicale 2016-2021 pour les jeunes filles mineures et en préparation son extension, à terme, pour les garçons. » Voilà ce que nous prépare l’Éducation nationale pour les années à venir, bien plus important, paraît-il, que de savoir lire-écrire-compter.

Vivant de toutes ces dérives, la Fédération Française de Sexologie et de Santé Sexuelle (FF3S) et le Syndicat National des Médecins Sexologues (SNMS) ont salué « la reconnaissance, pour la première fois en France, de la santé sexuelle dans la prise en charge des maladies chroniques ».

Heureusement, « Vous Allez aimer l’École… »

Avec Thierry Fournier, Chef d’Établissement d’une cité scolaire de 2150 élèves et près de 200 enseignants et personnels scolaires, nous avons travaillé et consulté largement, pendant plus d’une année, pour préciser l’état actuel de l’Éducation nationale et proposer une grande réforme concrète et crédible. La Santé physique, psychique et intellectuelle des enfants et des jeunes en dépend.

Dans l’indifférence quasi générale, le mandat présidentiel qui s’achève a engendré les pires réformes qu’un gouvernement ait jamais porté en matière d’éducation. En particulier, les quatre années du collège ont été réformées d’un seul coup, pour mieux rendre impossible tout retour en arrière. Du jamais vu !

Pourtant, les enseignants ont fait preuve d’une volonté qui force l’admiration pour mettre en œuvre ce que le Président François Hollande a osé appeler une « refondation ».
Les familles ont été gentiment mises à distance et les élèves abusés.

Depuis l’imposture de la « réforme des rythmes », le bazar éducatif est entré dans les écoles primaires. En tous lieux, les activités récréatives du vendredi après-midi ont remplacé les précieux enseignements, chassant maîtres et maîtresses de la salle de classe.

Dans les collèges et lycées, la violence s’accroît entre jeunes et envers les enseignants. On a semé, on récolte !
La drogue continue à se répandre et le nombre de suicides de jeunes ne cesse ne recule pas.

Le nouveau Livret Scolaire Unique (LSU) enferme l’enseignant dans une bureaucratie numérique qui l’éloigne de ses élèves, mais il s’accompagne surtout de la disparition complète des notes.

Enfin, c’est la machine AFFELNET qui fixe désormais le sort des élèves qui entrent en 6ème ou en 2nde. Et le système n’a que faire de leurs résultats scolaires. Ce qui compte ce sont les critères sociaux. Il faut donc mixer les élèves à tout prix en imposant des déterminismes idéologiques d’un autre âge.

Le réveil promet d’être brutal, MAIS IL N’EST PAS TROP TARD !

Avec les familles, ce que nous proposons :

– l’union et non la division, avec un grand ministère d’État de la Famille et de l’Éducation, une seule fédération syndicale des enseignants les représentant TOUS et une seule fédération des parents les représentant TOUS.

– des salaires revalorisés de 25 % pour tous les enseignants. Savez-vous que les professeurs de nos enfants ont les salaires les plus bas des pays de l’OCDE !?

– des enseignants cohérents et psychologues au plus près de leurs élèves pour les instruire, les conseiller et les accompagner en toutes circonstances.

– un recrutement à la source pour découvrir les magnifiques vocations chez les jeunes, et le faire le plus tôt possible, car il faut en finir avec le gâchis humain des concours qui démoralisent les étudiants en les sélectionnant par l’échec.

– trois écoles supérieures de formation distinctes pour les enseignants de maternelle, du primaire et de l’enseignement secondaire. Savez-vous qu’un Bac + 5 est exigé pour un enseignant de maternelle !?

– un Serment Républicain du Maître, avec une aussi belle portée symbolique que le Serment d’Hippocrate du jeune médecin.

– la mise en place d’un soutien dans les écoles le mercredi matin pour les élèves qui en ont besoin, ainsi que la délivrance d’un « Certificat de fin de CM2 » pour tout enfant sachant lire, écrire et compter à la fin du primaire, vrai passeport pour son entrée en 6ème.

– la fin du collège unique, avec des rythmes différenciés dès la classe de 5ème, mais sans pré-orientation précoce.

– un lycée à la carte, dans lequel chaque lycéen pourra, enfin, constituer son propre parcours autour d’une discipline dominante, avec, à la clé, un bac revalorisé.

– des lycéens qui n’auront plus besoin de descendre dans la rue, parce qu’ils seront enfin écoutés et responsabilisés à travers la création d’un Haut Conseil National des Lycéens.

– des établissements autonomes et responsables qui pourront fixer eux-mêmes LEURS priorités et mettre en place LEUR projet. Cela passera par la fin de la bureaucratie et des circulaires inutiles.

– le Public et le Privé ne seront plus opposés, mais complémentaires. On permettra aussi à l’enseignement libre de mieux répondre aux attentes des familles par l’ouverture, s’il le faut, de nouveaux établissements en vertu du « besoin scolaire reconnu » exprimé dans la Loi Debré de 1959, fondatrice du Contrat d’Association.

 

Nous appelons le futur Président de la République à consulter le peuple sur toutes ces questions, condition sine qua non d’une métamorphose réussie.

SI LA FRANCE LE VEUT, ELLE LE FERA.

Professeur Henri Joyeux
Ancien président de Familles de France – Ancien vice-président de l’UNAF et ancien membre du Conseil Économique Social et Environnemental.
Auteur avec Thierry Fournier de « Vous allez aimer l’École – Il n’est pas trop tard ! » Éd. JC Lattès – 2017 – Ce qu’il faut faire pour sauver l’École de nos enfants.

Vous aimerez aussi...